Le Projet boboche

Le Projet Boboche a débuté quelque part en 2012, dans mon 4 ½ à Montréal. Quand on s’est rencontrés Alex Blais et moi, on a comme eu un coup de cœur musical et amical. Et comme dans le monde de la musique ça arrive de perdre un peu le sens du « pourquoi je fais ça? »,  et bien quand on fait des rencontres musicales nourrissantes et qu’on a une connexion avec quelqu’un, ça fait respirer ben des affaires.

Alex, c’est un fichu musicien. Le genre de gars qui a des histoires des fois dures à suivre, mais ça reste des bonnes histoires. C’est un philosophe un peu excentrique. Il a des influences musicales de partout et nulle part, il a une drive et une attaque propre à lui-même, une groove sale qui fait du bien à entendre. Un feeling qui fait que quand tu l’entends jouer au loin, au travers d’un brouhaha de bar ou dans un jam, tu penches la tête et tu te dis « y fait chier lui… » avec un sourire en coin. Parce qu’il est beau à entendre et à voir jouer. Parce que tu te demandes d’où est-ce qu’il sort ça. Tu penses que c’est un bassiste, mais c’est aussi un fichu contrebassiste, et un fichu guitariste. Un gars avec des idées qui ne connaît pas la peur (dans le fond, il est comme Ophélie Winter).

Bref, quelque part en 2012, dans mon 4 ½ montréalais, on buvait trop de cafés comme d’hab, et Alex s’est mis à jouer de la guitare. Il a  toujours des bon riffs. Pendant qu’il en jouait un, j’ai sorti un texte au hasard, ça a donné l’embryon de « Somebody Else ». On l’a enregistré quelques jours plus tard, en se filmant avec une web cam, et en une journée on avait une chanson qui se tenait. On a eu un buzz entre nous deux, qui ne s’est pas généralisé, mais en tout cas on avait ben du plaisir et de l’enthousiasme et on a décidé de continuer à faire des chansons spontanées. Le but c’est de tout faire en une journée. Se filmer en composant, en travaillant le texte, l’enregistrer et le sortir le plus vite possible sur « les internet ». On a appelé ça les Clips Boboches parce qu’au départ c’était réellement boboche. Disons que la bourse du CALQ a contribué à l’amélioration visuelle et sonore du spontané. C’est un peu un anti-projet, parce que ça n’a jamais été réellement calculé comme un projet. C’est juste une façon pour Alex et moi de se mettre en danger dans la création. Et de triper! Faut tout de même garder en tête que c’est des premiers jets.

Pour nous encourager, vous pouvez télécharger le démo dans la section « MUSIQUE », et voir les clips boboches dans la section « VIDEOS ». Simple de même.